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Historique

Réunion des Opéras de France

Créée en 1964 sous l’appellation Réunion des Théâtres Lyriques Municipaux de France (RTLMF), l’association a changé plusieurs fois de dénomination : devenue Réunion des Théâtre Lyriques de France (RTLF) en 1991, elle se transforme en Réunion des Opéras de France (ROF) en 2003. Son évolution demeure étroitement liée à celle du monde de l’opéra, dans son contexte à la fois historique et culturel, institutionnel et politique.


Photo : Pierre Grosbois, 2011, Atys, Opéra Comique

Une entente intercommunale

Structure fédératrice singulière, la RTLMF voit le jour dans une situation de crise profonde : les maisons d’opéra sont asphyxiées par le manque de moyens, les municipalités se révèlent incapables de faire face à la totalité de leurs besoins financiers et l’État se montre peu soucieux des difficultés rencontrées par l’art lyrique en province.

Formée sur la base d’une entente intercommunale réunissant les élus de treize villes fondatrices – Avignon, Bordeaux, Lyon, Marseille, Metz, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Strasbourg, Rouen, Toulouse et Tours –, l’association naît ainsi d’une action militante forte, visant à « défendre dans le cadre communal l’art lyrique sous toutes ses formes ».

La création de la RTLMF se réalise en collaboration directe avec l’État. Porte-parole des maisons municipales auprès de ce dernier et outil de mise en place d’une décentralisation artistique, l’association devient rapidement un acteur majeur des politiques nationales en faveur de l’opéra.

Un intermédiaire incontournable

La RTLMF apparaît peu à peu comme l’intermédiaire incontournable dans les rapports entre l’État et les théâtres lyriques de province : véritable bras droit de l’administration des Affaires culturelles, elle établit les critères de subventionnement, participe aux débats qui déterminent le montant de l’aide allouée, reçoit et redistribue celle-ci entre les divers opéras qui lui sont affiliés. Au cours des années 1970, l’activité de l’association se concentre ainsi essentiellement sur la négociation et la gestion des subventions étatiques accordées à ses membres. 

Le début des années 1980 marque une étape fondamentale dans les rapports qu’entretiennent la RTLMF et l’État : celui-ci fait le choix de ne plus passer par celle-là pour l’octroi de subventions, la recevabilité des demandes n’étant plus conditionnée par une affiliation des théâtres lyriques à l’association. Dans le même temps, le Ministère lui retire la responsabilité de la détermination des critères de subventionnement, lesquels se trouvent alors définis par un décret de 1983.

Une évolution des missions

L’État ayant ainsi manifesté sa volonté d’être désormais seul arbitre en matière financière, la RTLMF est amenée à renouveler le sens donné à ses actions. Au cours des années 1980-1990, elle n’a de cesse d’élargir le champ de ses missions pour s’orienter dorénavant vers un travail de réflexion, d’études, de concertation et de coopération sur les aspects tant artistiques qu’administratifs du théâtre lyrique.

Cette évolution s’accompagne en 1991 d’une modification de ses statuts et d’un changement de dénomination : l’association prend le nom de RTLF – signe d’un recentrage sur les institutions elles-mêmes –, les critères d’affiliation sont nettement assouplis et les missions précisément définies. Parallèlement, la structure se professionnalise par le recrutement, en 1998, d’un délégué général, en charge de sa gestion.

La présidence de Laurent Hénart, à partir de 2001, marque un tournant dans l’évolution de l’association avec notamment l’édition d’un livre blanc de l’art lyrique en France en avril 2002, une révision des statuts en 2003 (qui fait naître la ROF), la signature d’une convention triennale avec le ministère de la Culture et de la Communication en 2004, une journée nationale de l’opéra depuis 2007, des moyens humains et financiers renouvelés.

Après les élections municipales de 2014, Laurence Dessertine, adjointe au maire de Bordeaux, devient la nouvelle présidente de l’association.
 
En juillet 2015, la Réunion des Opéras de France souhaite élargir son socle de représentativité en rassemblant davantage les lieux, structures et compagnies qui oeuvrent dans le secteur lyrique. Une nouvelle catégorie de « membres associés »  est créée à côté des membres adhérents portant à 35 le nombre des  membres de la Réunion des Opéras de France en 2020 (27 théâtres adhérents et 8 théâtres, scènes et compagnies lyriques associées).

*Adjoint au maire de Nancy, chargé de la culture et de la jeunesse en 2001, député de Meurthe-et-Moselle en 2002, secrétaire d'État chargé de l'Insertion professionnelle des jeunes de 2004 à 2005. Il quitte la présidence de la ROF lorsqu’il devient maire de Nancy et vice-président de la métropole du Grand Nancy en 2014.

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